Page:Mirecourt - Théophile Gautier.djvu/49

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Quand on est devenu critique, exclusivement critique, on ne stimule pas ainsi la malveillance des commentaires.

Or, puisque nous avons parlé de Mademoiselle de Maupin, faisons au plus vite, et pour nous débarrasser d’un pénible devoir, le procès à cette œuvre sans nom, dont pourtant nous sommes obligé de reconnaître tout d’abord les prodiges de style.

L’auteur y donne à boire le poison dans une coupe de diamant.

Il se pose en athlète sur la route du vice et déploie l’étendard de la débauche la plus ignoble de toutes, celle qui n’a pas même d’excuse dans la nature.