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commanda quelques Études sur les poëtes du temps de Louis XIII[1], dont la publication donna naissance à un procès bizarre et métamorphosa Théophile en critique.

Nous ouvrons ici la préface de Made-

  1. Sur Colletet, Scudéri, Saint-Amand, Scarron, etc. Ces articles de Gautier n’ont d’autre mérite que l’humour et la fantaisie de la forme ; jamais on n’a pu les considérer comme des études sérieuses. Il en fait le plus souvent des cadres à paradoxes, où l’on ne trouve aucune appréciation, juste du goût de l’époque, aucun renseignement biographique utile à l’histoire littéraire. Le tout fut réuni par l’éditeur Delavigne, en deux volumes in-octavo, sous le titre des Grotesques, et le public n’acheta pas l’édition. Elle est descendue sur les quais, où l’on trouve encore aujourd’hui les exemplaires par douzaines. En conséquence, nous ne voyons pas trop pourquoi le plus intelligent et le plus habile de nos jeunes éditeurs, Michel Lévy, a cru devoir en publier une seconde édition. Il est vrai que, depuis, Gautier est devenu célèbre. L’étiquette fait passer le sac.