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La soie intelligente arrêtait ses frissons
Ou les continuait gazouillant ses louanges ;
Une brise à propos faisait onder ses franges,
Ses plumes palpitaient ainsi que des oiseaux
Qui vont prendre l’essor et qui battent des ailes ;
Une invisible main soutenait ses dentelles
Et se jouait dans leurs réseaux.
Or, Véronique dédaigne tous les hommages qui l’environnent.
Ce qu’elle veut, c’est un cœur à flétrir, une âme à perdre. Elle a juré de séduire Albertus, peintre sage et laborieux. L’indifférence de ce jeune homme l’exaspère. Il semble méconnaître le pouvoir de la prunelle ardente fixée sur lui.
Bientôt néanmoins Albertus cède à l’entraînement.
Le ciel, par un prodige, lui annonce en vain le péril où il va tomber ; la pas-