Page:Mirecourt - Théophile Gautier.djvu/39

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

juré sur un crâne humain de trouver tout sublime. Il faut que je tienne mon serment, sinon quelqu’un viendrait, avec des lunettes vertes et un nez de carton, me dénoncer à la Presse, dire que j’ai tué père et mère, et Girardin me chasserait[1].

En 1830, Théophile Gautier demeurait à la Place-Royale, pour être plus à portée de rendre à Victor Hugo ses humbles devoirs.

Ce fut là qu’il écrivit Albertus, petit poëme très-original et très-fantasque, plein de beaux vers, écrits sous l’influence d’un vrai souffle poétique, et qui peut dignement tenir sa place à côté des

  1. La tirade est textuelle.