Page:Mirecourt - Théophile Gautier.djvu/34

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Quelles ont été vos lectures ? demanda-t-il au poëte. Ce n’est pas en étudiant le rhythme de Lamartine que vous êtes parvenus à écrire de pareils vers. Vous avez dû lire Clément Marot, Saint-Gelais ou Ronsard ?

— Oui, répondit Gautier. Nous ajouterons, si vous le voulez bien, Baïf, Desportes, Passerat, Bertaut, Duperron et Malherbe.

— Toute la pléiade ! dit Sainte-Beuve. À merveille, jeune homme ! Vous êtes dans les saines traditions. Je m’explique pourquoi vous avez l’hémistiche si net, le tour si exact, la rime si châtiée et si scrupuleuse. Achevez, je vous prie !

Quand la Tête de mort fut lue, Sainte-