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plastique dans les musées, passant des heures entières à contempler certains tableaux, à se pâmer d’admiration devant certaines statues.

Il finit par entrer comme élève dans l’atelier de Rioult[1].

Déjà s’annonçait, à cette époque, la révolution littéraire et artistique. Les idées de révolte contre les règles établies germaient dans toutes les têtes ; on voulait briser les vieilles idoles et les réduire en poudre. Victor Hugo en poésie, Eugène Delacroix en peinture s’entouraient d’une foule de partisans intrépides, décidés à toutes les luttes, à tous

  1. Cette phase de son existence lui a dicté le Rapin, l’un des plus charmants articles du recueil des Français peints par eux-mêmes.