Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
déjà quelque chose, mais ce n’est pas tout ! J’ai peur de la représentation.
Trois semaines s’écoulent. L’affiche du second Théâtre-Français annonce La Belle-Mère et le Gendre. Une réunion brillante encombre les galeries et les loges. On a vanté partout le mérite de l’œuvre.
La pièce est chaleureusement applaudie jusqu’à la fin du troisième acte.
Mais tout à coup les bravos cessent, le rire s’arrête, et des sifflets retentissent jusqu’au baisser de la toile.
— Hélas ! je l’avais bien dit, murmure Picard au fond de sa loge : cette pièce est un oiseau qui a des ailes et qui n’a point de queue !
Cependant, une fois les marques de