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tation, des avant-scènes et des loges.
Un soir, elle emporta dans sa robe dix à douze des plus gros bouquets et vint les déposer aux genoux de Provost, en disant :
— Voulez-vous m’en acheter, puisque vous m’avez conseillé d’en vendre ?
— Allons, allons, méchante, embrassez le faux prophète, et ne lui gardez plus rancune ! répondit le spirituel comédien.
Cet hiver de 1838 à 1839 fut pour l’heureuse juive une ovation perpétuelle.
La haute société de Paris la comblait de caresses et de prévenances ; elle était accueillie dans les salons les plus en