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Chant des Soldats, et bien d’autres chants encore.

La faute en est à M. Alexandre Dumas. Pierre Dupont n’y est pour rien.

Toute une révolution déteignait sur notre héros et sur ses rimes. Il prenait au sérieux les faux apôtres qui venaient lui prêcher une foule de théories suspectes, et faisait du socialisme, non pas avec sa tête comme beaucoup d’autres, mais avec son cœur d’enfant et de poëte[1].

Nous trouvons, dans un petit journal d’alors, une anecdote amusante, spirituellement racontée par Auguste Vitu.

  1. En relief malgré lui, au 2 décembre, il fut compromis, et se cacha pendant six mois dans une retraite obscure, qui finit cependant par être découverte. Traduit devant un conseil de guerre, il fut condamné à sept ans d’exil à Lambessa. Mais ses bonnes relations le sauvèrent. Il obtint sa grâce.