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— Tu n’aimes pas cela ? dit-il. J’en étais sûr.

Le musicien ne put répondre.

Il avait été saisi par le sentiment vrai, profond et naturel de ce chant bizarre, qui se fondait d’une manière si délicieuse avec l’inspiration rimée du poëte. Un spasme oppressait la poitrine de Gounod, des larmes descendaient le long de ses joues.

— Tu pleures !… C’est donc beau ? fit Dupont, très-ému à son tour.

— Ne me parles pas. Chante encore. Il m’a été difficile de te suivre entièrement.

— Quel couplet veux-tu ?

— Le deuxième couplet ; je le trouve magnifique.

Dupont recommença :