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bœufs magnifiques, élevés dans les prairies normandes, et qu’on menait sans doute à l’abattoir.
— Ô voraces Parisiens ! mangeurs de biftecks ! pensa Dupont, pourquoi ne laissez-vous pas ces pauvres animaux à leur charrue ? Ce ne sont pas nos paysans du Lyonnais qui voudraient ainsi livrer à votre gloutonnerie les rois majestueux du labourage !
Il se mit à fredonner tristement :
J’ai deux grand bœufs dans mon étable,
Deux grands bœufs blancs, marqués de roux.
L’inspiration continua. Bientôt une rime eut amené l’autre, et l’air suivit le couplet à la piste.
On connaît le reste de la chanson.