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a fait les admirables chœurs d’Ulysse[1].
Entendant, un jour, chanter Dupont, qui n’avait pas oublié ses romances lyonnaises, le musicien lui trouva une voix très-sympathique, un timbre à la fois passionné et rempli de douceur, joint à une accentuation nette, qualité fort rare chez ceux qui cultivent le chant.
— Où as-tu appris la musique ? lui demanda-t-il.
— Je ne sais pas, répondit le poëte.
— Quelle plaisanterie !
— Non, ma parole d’honneur, je ne l’ai jamais apprise.
- ↑ Sorte d’opéra homéri-comique joué à la Comédie-Française. Le libretto de M. Ponsard nuisit beaucoup au succès musical de M. Gounod.