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1840, et vint rendre visite au romancier sous les ombrages de Romainville.

On a vue rarement une ressemblance plus merveilleuse que celle de ces deux hommes. Ils avaient même taille, même physionomie, même son de voix, même regard et même sourire.

Paul de Kock pouvait prendre le chemin de La Haye et se présenter au cabinet du roi, le portefeuille du baron sous le bras ; Sa Majesté Hollandaise l’eût pris à coup sûr pour son ministre.

On aurait tenté l’expérience peut-être, si le général avait pu terminer le roman du Tourlourou, dont les premières feuilles étaient sous presse.

Mais Barba s’opposa formellement à la substitution.