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sur la mousse fraîche ou sur un tapis de gazon. De temps à autre, à la fin des chapitres, il prend un fusil, qu’il n’oublie jamais d’apporter avec sa plume, et fait une guerre à outrance aux oiseaux du bois, tirant vingt ou trente coups pour tuer une fauvette ou un rouge-gorge[1] ; puis il se recouche à plat ventre, et reprend la plume.

— Ah ! pardieu ! lui dit un jour son médecin, vous allez attraper de jolis rhumatismes, en travaillant ainsi sur l’herbe.

  1. Paul de Kock a fait soigneusement empailler les pauvres volatiles qui, dans l’espace de vingt ans, ont succombé sous ses plombs de chasseur, et les montre avec orgueil. Il y en a quarante-huit, dont vingt-cinq pierrots.