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leil d’avril fait pousser les feuilles, notre romancier quitte le boulevard Saint-Martin pour aller retrouver sa chère villa, son petit jardinet, dont il a planté tous les rosiers ; ses arbres et sa vigne qu’il dépouille de leurs meilleurs bourgeons, mais qu’il tient à émonder lui-même.

Sa femme est morte en 1844, la même année que son frère le ministre, et, de tous ses enfants, il ne lui reste plus qu’une fille et un garçon.

Mademoiselle Caroline de Kock est une aimable et douce personne, qui a refusé plus d’un riche mariage pour ne pas quitter son père. Elle a tous ses goûts simples ; elle jardine à ses côtés, cul-