Page:Mirecourt - Paul de Kock.djvu/75

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Non, puisque vous avez fait d’excellentes affaires. C’est vous qui venez de le dire.

— Sans doute, mais… quel dommage !… Douze ou quinze mois encore, et je vivais de mes rentes !

— À présent que vous êtes désabusé, n’allez pas lui servir de compère au moins, dit Paul de Kock avec beaucoup de sérieux, ou je préviendrai la police. Quand je dîne au restaurant, je paye ma carte.

Il congédia le pauvre traiteur, qui s’en alla repentant :

— Quel dommage ! quel dommage !… Ma foi, je vendrai la gargote !

Depuis vingt ans bientôt, quand le so-