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Paul de Kock était jeune ; il aimait le plaisir.

Enfant chéri des dames,
Il fut dans tout Paris
Fort bien avec les femmes,
Mal avec les maris.

Il eut une quantité d’aventures extrêmement piquantes, dont la plupart ont trouvé place dans ses romans. Voici, vous ne disons pas la plus curieuse, mais une de celles que nous pouvons raconter.

Paul de Kock adore les chats[1].

  1. Il aime aussi beaucoup les chevaux ; mais cette seconde passion lui a causé nombre de mésaventures. Voulant à tout prix devenir bon cavalier et faire avec ses amis des promenades aux environs de la capitale, il choisissait par prudence la rosse la plus abominable du manège. « Au moins, disait-il, voilà un cheval qui ne s’emportera pas ! » Mais, comme il se piquait d’amour-propre et voulait galoper à la suite de ses com-