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De deux maux, a dit la sagesse des nations, il faut choisir le moindre.

Le livre qui s’attaque aux croyances et qui les sèche dans leur racine par le souffle ardent de la passion ; le livre qui excuse le vice et le couvre du manteau du paradoxe pour le déguiser en vertu ; le livre qui apprend à mentir à soi-même et à sa conscience ; le livre qui désole, le livre qui déprave, voilà celui qu’il faut condamner, celui qu’il faut proscrire.

Jamais Paul de Kock n’a écrit de ces livres-là.

Si parfois il évoque de folles images, elles s’envolent presque aussitôt sur un éclat de rire. Il ne les entoure pas des ombres provocantes du rêve, des voiles