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titre risqué, est un chef-d’œuvre de sentiment, un drame plein d’émotions, une étude de première force, un tableau sinistre qu’une femme ne peut envisager sans frémir, et dont chaque détail est une menace ou une leçon.

Retranchez la phrase leste et le mot grivois que Paul de Kock a l’habitude d’employer trop souvent ; enlevez de ses livres quelques situations saugrenues, coupez çà et là quelques scènes décolletées, et vous aurez, quoi qu’on dise, un écrivain moral[1], qui n’attaque ni la religion, ni la société, ni la famille.

  1. « Le sage, dit-on, n’affirme rien sans preuve. » On sera curieux peut-être d’apprendre quel a été le but moral de Paul de Kock dans quelques-uns de ses romans les plus en vogue. — Georgette est la vie d’une femme entretenue, dont la fin terrible est une cruelle