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vons affirmer sans crainte, c’est que le préjugé, la mauvaise foi, l’envie n’ont sur nous aucun empire.

Nous étudierons en conséquence, les œuvres de Paul de Kock, absolument comme si nos grands seigneurs de lettres n’avaient pas donné leur avis avant nous[1].

Il est certain que l’auteur de Frère Jacques et du Voisin Raymond ne cultive que médiocrement le style et soigne

  1. Un seul a toujours rendu justice à Paul de Kock, c’est M. Alexandre Dumas. Un soir, aux beaux jours de Saint-Germain, un flatteur disait à sa table : « Maître, il ne restera que trois romanciers de notre siècle, vous, madame Sand et Balzac. — Veuillez, répondit l’amphitryon, en ajouter un quatrième. — Qui cela ? Paul de Kock ; il vivra plus longtemps que nous. Si vous ne partagez pas mon opinion, c’est que vous ne l’avez point lu. » Cette anecdote est parfaite-