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Paul de Kock attendit deux ans.

Vingt fois il fut sur le point de livrer aux flammes cette pauvre Georgette, dont la folle histoire et les malheurs ont depuis excité tant d’éclats de rire et fait couler tant de larmes.

Une circonstance inattendue rendit tout à coup les libraires plus favorables au jeune écrivain.

Las de frapper continuellement à leur porte sans résultat, Paul avait pris le parti de travailler pour le théâtre, et un mélodrame de sa composition, Catherine de Courlande[1], reçu à l’Ambigu-

  1. Paul de Kock, avant cette pièce, en avait déjà fait jouer quelques autres, dont voici les titres : Ma-