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— Et j’en suis dans le ravissement ! dit Paul avec un salut profond.

Il sortit pour aller apprendre cette nouvelle à sa mère, et lui déclara que tout son temps à l’avenir serait consacré à la littérature.

— Voilà mon premier roman, lui dit-il, et ce ne sera pas le dernier. Si tu pleures, tu m’ôteras mon courage ; il vaut bien mieux rire ! Écoute seulement un chapitre.

Une demi-heures après, madame de Kock se tordait sur un fauteuil et riait aux larmes.

Son fils venait de se révéler à elle avec toute son originalité comique et sa verve désopilante. Dès le jour même, Paul se mit à la