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lumes de Ducray-Duménil furent cruellement arrachés des mains de Paul, et, deux années après, on le fit entrer dans une maison de banque, afin d’éteindre sous les glaces de l’arithmétique et du calcul le feu de l’imagination qui éclatait dans cette jeune tête.

À quinze ans, il était commis chez MM. Scherer et Finguerlin.

Ces financiers avaient établi leur comptoir au coin de la rue Taitbout, dans ce vaste hôtel occupé depuis par un Russe millionnaire, M. Demidoff, qui déménagea vers 1822 pour céder la place au Café de Paris.

Sachant que sa mère avait une fortune médiocre, et ne voulant pas lui résister dans la direction qu’elle donnait à son