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Le goût de la lecture avait remplacé chez lui le goût de l’étude sérieuse.

Il lisait en mangeant, il lisait au lieu de dormir ; il emportait un livre avec lui dans les salons où le conduisait sa mère.

— Comme votre fils est studieux ! dit à madame de Kock un ancien ami du banquier son époux. Que lis-tu là, mon petit homme ? L’histoire romaine, je gage !

— Non, répondit Paul, je lis Alexis ou la Maisonnette des bois.

— Un roman ! s’écria le personnage tout scandalisé. Vous laissez lire des romans à un enfant si jeune, madame ?

— Son précepteur le lui permet, répondit la mère un peu confuse.

— Eh bien ! son précepteur mérite d’être cassé aux gages !