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Tous les matins, le précepteur et son élève gagnaient le faubourg du Temple, emportant cinq ou six volumes de Ducray-Duménil, avec des provisions de bouche pour la journée. Ils passaient la barrière, gravissaient la côte de Belleville, et ne tardaient pas à gagner les bois charmants de la romance, où provisions de bouche et volumes se dévoraient à l’ombre des jeunes chênes.

Voilà ce qui explique le goût persistant de Paul de Kock pour la forêt de Romainville.

À l’âge de dix ans, il y faisait l’école buissonnière, de complicité avec son maître ; plus tard, il y égara ses premières amours, et finit par y dresser une tente qu’il habite encore.