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Rien dans le caractère de Paul de Kock enfant n’annonçait le romancier grivois et facétieux dont le monde entier connaît aujourd’hui les œuvres. Il se montrait fort timide, observait beaucoup, parlait peu et préférait l’étude à tous les amusements de son âge.

Sa mère, dont il était l’unique affection, ne voulut pas se séparer de lui pour l’envoyer au collége. Elle lui donna des précepteurs à domicile.

Un de ces derniers, au lieu de faire traduire à son élève le de Viris illustribus, préféra lui mettre quelques romans entre les mains, afin d’avoir tout le loisir possible pour en lire lui-même.

En même temps il lui apprenait à fre-