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et l’Étoile du Nord a montré ses rayons en 1854.

Il paraît que la musique de cette dernière pièce est tout simplement celle du Camp de Silésie, opéra joué avec un succès énorme devant la cour de Berlin.

Or, ceci est un des crimes effroyables dont Meyerbeer, aux yeux de la critique, a chargé sa conscience. Plus

    plus glorieux enfant : il écrivit pour elle le Camp de Silésie et Struensée. Le sujet de ce dernier opéra est tiré de la tragédie de Michel Beer, frère du virtuose. Il fut représenté en 1846, et Paris ne le connaît pas. Au nombre des principales œuvres composées par le maëstro pour son pays natal, nous citerons : Une Fête à la cour de Ferrare, — la Danse aux flambeaux, symphonie pour instruments de cuivre ; — une grande Cantate à quatre voix d’hommes, poésie de Sa Majesté le roi de Bavière ; — l’Ode au sculpteur Rauch ; — les Euménides, tragédie d’Eschyle, avec chœurs et intermèdes d’orchestre ; — le quatre-vingt-onzième Psaume de David, à huit voix et soli ; etc., etc.