Meyerbeer ne revint à Paris qu’en 1830, pour diriger la mise en scène de Robert-le-Diable, dont M. Scribe lui avait envoyé en Prusse le libretto définitif. La pièce, destinée à l’Opéra-Comique, n’eut d’abord que trois actes ; elle fut remise en cinq, à la prière de M. de La Rochefoucauld, et donnée à l’Académie royale de musique.
Le compositeur avait à peine livré sa
recueil de mélodies, dont les principales sont : le Chant du Trappiste, — Fantaisie, — la Mère-Grand, — Ma Barque légère, — Au tombeau de Beethoven, — Le Chant des Moissonneurs vendéens, — la Sérénade italienne, — les Souvenirs de Mina, — le Chant du Dimanche, — la Marguerite au rouet, — la Religieuse, — le Roi des aulnes, — le Rantz des vaches d’Appenzell, — le Chant de Mai, — Elle et Moi, — le Poëte mourant, — la Chanson de maître Floh, etc., etc.