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En jetant le blâme au littérateur, en désapprouvant son mercantilisme insensé, nous avons eu un tort, dont la colère ne nous lave pas, celui d’attaquer l’homme.

Aussi le regrettons-nous sincèrement.

Nous le regrettons pour M. Dumas, que nous avons blessé, qui, par cela même, dédaigne nos conseils, persiste à ne point respecter sa gloire, et continue d’encombrer chaque issue de la presse avec ses collaborations anonymes.

Nous le regrettons pour la jeune littérature, que nous avons défendue tout à la fois avec conscience et avec maladresse.

Nous le regrettons pour nous-même, qui avons, aujourd’hui, avec M. Dumas des amis communs.

Certes, nous serons heureux le jour où