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Méry a été l’homme le plus aimé et le plus digne de l’être.
Depuis vingt ans, il a renvoyé sa muse politique pour ne plus s’occuper que de poésie intime, de poésie de cœur, et pour semer partout, dans les boudoirs, sur les albums, des diamants précieux, qui tous auraient été perdus, si M. Georges Bell, son ami, n’en eût dernièrement rassemblé quelques-uns dans un seul écrin[1].
Méry n’a pas un ennemi : tous les artistes l’estiment et l’admirent.
Aider, encourager, protéger l’art, tel est constamment le but de sa vie. Rien ne
- ↑ Sous le titre de Mélodies poétiques, à la librairie de Victor Lecou.