Page:Mirecourt - Méry.djvu/57

Cette page a été validée par deux contributeurs.

seul, était en quelque sorte le chaînon qui réunissait deux siècles, deux littératures.

Il promettait à Giambone une loge pour Hernani, et Giambone lui racontait la première représentation d’Irène.

Parmi les autres convives, qui avaient un pied dans le dernier siècle et qui venaient tendre la main au poëte, nous citerons Duperray, ancien secrétaire de Mirabeau ; M. de Pradt, l’illustre archevêque de Malines, et Jouy, devenu l’ami le plus cher de l’auteur de la Villéliade.

Le lion de la tribune semblait avoir légué à Duperray quelque chose de son audace et de sa verve éloquente.

Je ne sais quel député du centre ayant osé dire que le gouvernement du roi ci-