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tigue qu’elles occasionnent, il est rare que les bibliothèques fournissent des documents exacts sur les hommes qui existent encore.

On trouve, d’un côté, la critique absolue, et, de l’autre, la louange aveugle.

Entre ces deux exagérations, il est difficile de se tenir en équilibre. Un peintre, à qui l’on apporterait deux portraits du même individu, l’un merveilleux de beauté, l’autre abominable de laideur, serait dans un grand embarras. Il se mettrait aussitôt à la recherche de l’original et voudrait juger par ses propres yeux du véritable caractère de la figure.

C’est précisément ce que nous avons fait.

Tous les personnages dont nous offrons l’esquisse au public ont posé devant nous,