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Étienne a la brochure à la main ; il lit en marchant.

— C’est bien, pense Méry, laissons-le lire. Je lui parlerai tout à l’heure.

Et il le suit à quelque distance.

Mais Étienne lisait toujours. C’eût été vraiment dommage de l’interrompre. Il lut d’un bout à l’autre de la rue Vivienne, il lut sous les arcades du Palais-Royal ; il ouvrit, en lisant, la porte des Frères-Provençaux et continua de lire après s’être mis à table.

Il avait sur les lèvres un sourire approbateur et se livrait à de petits hochements de tête, que Méry observait de la galerie voisine, au travers des glaces de la première salle.