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Achille de Vaulabelle ne possédait pas un sou vaillant.

Mais il fouilla dans la poche de son frère, officier aux gardes, y trouva quelques louis, et, quarante-huit heures après, la Villéliade, tout imprimée et toute radieuse, sortait des ateliers typographiques de Féreau, rue du Foin-Saint-Jacques.

Le Constitutionnel était alors place de la Bourse.

Il avait pour rédacteurs Étienne, Jay, Tissot, Jouy, Arnault, véritables rois de la presse et dispensateurs uniques de la publicité ; car, en ce temps-là, il n’y avait point d’annonces.

Tout livre dont ces messieurs dédaignaient de rendre compte était sûr de rester dans l’oubli.