violentes ; que c’est ainsi qu’il parle à plusieurs reprises de son mercantilisme, de ses habitudes d’audacieuse exploitation, de son égoïsme, de son esprit haineux, du fiel qui gonfle son cœur, de son défaut de moralité ;
« Que dans un passage notamment on lit : « Il ne croit ni à l’amitié, ni au désintéressement, ni à la conscience ; il a perdu la sienne à la bataille ; » que plus loin on lit encore : « Que ses qualités ne sont qu’apparentes et cachent un calcul ; que son âme a perdu tous les sentiments de sincérité et de justice ; qu’il fait le mal par instinct ; »
« Que, dès lors, Eugène de Mirecourt a commis le délit prévu et puni par l’art. 19 de la loi du 17 mai 1819 ;
« Vu ledit article ;
« Le condamne à 500 francs d’amende et aux dépens ;
« Statuant sur les conclusions de la partie civile,
« Attendu qu’elle n’a éprouvé aucun préjudice, dit qu’il n’y a lieu d’accorder les dommages-intérêts réclamés ;
« Attendu toutefois que la brochure d’Eugène de Mirecourt a reçu une certaine publicité, et