Enfin, passons ! vous avez préféré la septième chambre.
Vous demandiez aux juges : 1° la suppression de la livraison des Contemporains qui contenait votre histoire ;
2° Mille francs de dommages-intérêts. (C’était bien peu !)
Le tribunal a rendu le jugement suivant :
« Attendu qu’Eugène de Mirecourt se reconnaît l’auteur d’une brochure intitulée : Émile de Girardin, commençant par ces mots : « Il est des figures impossibles à saisir… » et finissant par ceux-ci : « Il est mort… » ;
« Attendu que, dans cette brochure, il ne s’est pas borné à juger l’homme public, dont les actes et opinions sont soumis à l’appréciation et à la critique de tous ; qu’il descend aussi dans les détails les plus intimes de la vie privée ; que, s’il n’articule pas d’une manière précise et directe des faits qui soient de nature à porter atteinte à l’honneur et à la considération de celui dont il retrace la biographie, il emploie cependant trop souvent vis-à-vis de lui des formes de langage acerbes et