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Le 17 mars, Taylor s’embarque sur la Diligente, corvette commandée par M. de Moulac ; mais il n’arrive en Égypte que pour apprendre de la bouche de Méhémet-Ali lui-même que les obélisques dont on réclame la cession viennent d’être accordés à l’Angleterre.

Une lutte s’engage entre l’envoyé de France et le consul anglais.

Après des conférences sans nombre et des difficultés de toutes sortes, la diplomatie du baron Taylor triomphe. L’Angleterre se désiste. On rend à la France les deux obélisques de Louqsor, et on lui donne en surcroît, l’aiguille de Cléopâtre à Alexandrie.

Un navire, construit tout exprès par M. Rolland, inspecteur du génie maritime,