Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
bait dans le marasme et dépérissait chaque jour.
Évidemment, il fallait chercher la cause du mal dans la nullité des œuvres jouées alors sur le premier de nos théâtres, car jamais pléiade d’artistes plus brillante n’avait été chargée de les interpréter.
Pour la comédie, on avait Michaud, les deux Baptiste, Armand, Firmin, Samson, Monrose, Menjaud, et mesdemoiselles Mars, Dupont, Mante, Leverd et Bourgoin.
La tragédie possédait Talma, le puissant acteur, avec Lafont, Ligier et mademoiselle Duchesnois.
Mais on ne pouvait pas éternellement jouer Corneille et Molière. Les chefs-d’œuvre ont besoin de repos pour conserver leur prestige. Il est nécessaire que l’art