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La seconde lettre était ainsi conçue :

« Monsieur,

« Je viens de lire, dans le numéro de la Sylphide de dimanche dernier, un article sur M. le baron Taylor, où l’auteur prouve en même temps qu’il ne connaît pas le baron Taylor, et qu’il a été bien malheureusement renseigné sur les choses qui le concernent.

« Je craindrais de fatiguer votre attention en signalant toutes les erreurs que contient l’article ; je signalerai seulement une assertion qui m’est personnelle. M. le baron Taylor n’a jamais signé une aquarelle de moi. Il faisait des dessins très beaux avant que mon éducation d’artiste fût commencée, et j’ai reçu de lui, je reçois encore des conseils excellents, dictés par un goût éclairé, par un sentiment profond et poétique de l’art.

« Je regrette, monsieur, que vous ne connaissiez pas, entre autres études du baron Taylor, les magnifiques aquarelles faites par lui en Écosse, il y a une vingtaine d’années. En les voyant, vous penseriez comme moi que leur auteur n’a pas besoin de recourir à une main amie ; et, pour ma part, je vous assure que je serais