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pour cause de santé délicate, il se croyait quitte avec la loi ; mais il se trompait. L’Empereur ayant demandé tout à coup force troupes, on revint sur les anciennes décisions, et notre journaliste, jugé définitivement propre au service militaire, fut obligé d’acheter un homme.

Une fois remplacé sous les drapeaux de César, il prit son crayon, ses albums, le sac et le bâton de touriste, et se dirigea du côté de la frontière.

Il visita d’abord la Flandre, sa patrie ; puis, inclinant de l’ouest au sud et traversant l’Allemagne, il ne tarda pas à saluer la terre italienne.

Rome, Naples, Florence, lui ouvrirent leurs muséums. Deux années durant, il se chauffa la tête et le cœur au foyer des arts.