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famille Taylor eut à supporter de mauvais jours.

Ne pouvant plus offrir à son dernier héritier ni fortune ni patrimoine, elle voulut au moins lui donner les bienfaits de l’éducation. Elle s’imposa les plus durs sacrifices pour l’envoyer étudier à Paris.

Taylor commença ses classes au pensionnat de M. Sané.

Sous la direction de M. Jacob, son successeur, il reçut quelques leçons préparatoires à l’école Polytechnique ; mais le jeune élève montrait plus de dispositions pour les arts que pour les sciences. Il dessinait avec goût. Les premiers essais de son crayon révélaient une grande originalité, un talent réel. On le dirigea vers la carrière qu’il semblait choisir, tout en le