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« Envoyez, monsieur, toucher vos douze cents francs à la caisse des Contemporains ; mon éditeur payera.

« Seulement, vous avez eu le tort très-grave, dans l’article publié hier par la Presse, de vous dire diffamé et de m’appeler diffamateur. Le tribunal ne m’a condamné que pour injure, et le texte même du jugement déclare que je ne vous ai porté aucun préjudice.

« Donc, vous vous rendez vous-même coupable du délit que vous me reprochez faussement. J’en prends acte.

« Recevez toutes mes salutations.

« Eugène de Mirecourt. »

Vous n’avez pas jugé convenable de publier cette lettre, ô journaliste plein de loyauté que vous êtes ! et, franchement, nous sommes las de vous signifier notre prose par huissier.