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C’est à votre immoralité sourde, à votre or impudique, à vos goûts dépravés, que le siècle doit cette littérature de lupanar, commençant aux Mémoires de Lola Montès et finissant à ceux de Mogador.

On vous doit le succès du vice, le triomphe de l’impudeur.

Nous jetons aujourd’hui ce cri de colère, parce qu’on est venu nous montrer ces lignes révoltantes, croyant que nous allions en être satisfait.

Fi donc !

Si parfois nous sommes sévère, nous n’entendons encourager ni la diffamation ni l’outrage. Qu’une main impure se lève du trottoir et présente une coupe d’opprobre au personnage qui a le plus à se plaindre de notre franchise, nous cinglerons