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martine ces hautes fonctions, lorsque tout à coup la Révolution de juillet éclata.
Notre poëte fut terrassé.
La vieille couronne de Charlemagne et de saint Louis tombait encore une fois dans les ruisseaux fangeux de l’émeute ; le peuple la ramassait pour l’offrir à Louis-Philippe qui la prit telle quelle et ne l’essuya pas.
Au lieu de partir pour la Grèce, Lamartine alla bouder sous les ombrages de Saint-Point, noble manoir féodal qu’il devait à l’héritage de son oncle.
Mais bientôt il se fatigue de sa retraite. La gloire des lettres était loin de lui suffire. N’être pour son pays qu’un grand poëte, c’est triste !