de pêcheur que sa passion pour lui devait conduire au tombeau.
Pauvre Graziella ! morte si jeune et si belle !
Combien tu as laissé de regrets à ce fils du Nord, trop près de l’enfance pour bien comprendre ton cœur, et dont le berceau n’avait pas été chauffé comme le tien à ce soleil ardent qui fait mûrir l’amour !
Sur la plage sonore où la mer de Sorrente
Déroule ses flots bleus au pied de l’oranger,
Il est, près du sentier, sous la haie odorante ;
Une pierre petite, étroite, indifférente
Aux pieds distraits de l’étranger.
La giroflée y cache un seul nom sous ses gerbes,
Un nom que nul écho n’a jamais répété !
Quelquefois cependant le passant arrêté,
Lisant l’âge et la date en écartant les herbes,
Et sentant dans ses yeux quelques larmes courir,
Dit : « Elle avait seize ans ! c’est bien tôt pour mourir ! »
Quand on lit cette émouvante histoire