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À Nancy, le couvent des dominicains est situé rue Sainte-Anne, derrière la cathédrale. On raconte que le père Lacordaire habitait la cellule la plus noire et la plus humide. Il aimait cette pauvre retraite ; il la soignait avec une attention extrême.

Chez lui jamais de poussière, jamais de papier brûlé.

Ses livres sont classés avec une symétrie parfaite. Le canif, l’écritoire, la règle se trouvent toujours disposés de la même façon. Quelquefois il s’interrompt dans l’entretien le plus sé-

    communes environnantes, assistèrent à son convoi. Les œuvres du poète vont être publiées par sa veuve ; celles du chrétien restent dans tous les souvenirs et dans tous les cœurs.