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Vraiment, l’église de Rome est insensée de ne pas permettre à ses ministres de rester dans vos rangs et de combattre pour vous.

Est-il possible qu’elle vous craigne ? comprend-on qu’elle se défende ? N’est-ce pas vous montrer une défiance incompréhensible que d’attendre, pour vous donner la main, le jour où vous aurez dans votre histoire d’autre épisodes que le renversement des autels et le massacre des prêtres ?

Le christianisme est le père de la liberté, mais il ne veut pas que sa fille soit parricide.

Appelez-nous encore jésuite, riez, haussez les épaules : vous ne serez libres que le jour où vous serez fran-