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tolique et romaine que dix-neuf siècles obstinés clouent à ses épaules.

Vous vous efforcez en vain de la remplacer par un costume de sans-culotte.

Ah ! c’est un malheur, un grand malheur que cette obstination de la France à s’agenouiller devant la vieille croix de nos pères !

Certes, elle a tort, car vos maximes sont rassurantes au dernier point.

Les disciples du Christ avaient la sottise de se faire trancher la tête pour soutenir les leurs. Beaucoup plus logiques et plus prudents, vous coupez le cou net à ceux qui n’acceptent pas les vôtres.

Il est incroyable qu’un si doux système de propagande n’ait pas eu de meilleurs résultats.