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Ses études théologiques ont été si brillantes que les premiers vicariats lui sont immédiatement offerts dans les paroisses de la capitale. M. de Quélen veut l’attacher à Saint-Sulpice ou à la Madeleine ; le jeune prêtre refuse tout pour n’accepter qu’un place d’aumônier dans un couvent de visitandines[1].

Madame Lacordaire quitte Dijon et vient partager à Paris le modeste logement de son fils.

On espère dans le clergé que l’ancien avocat va se livrer à la prédication.

Les feuilles religieuses l’encouragent. Elles reproduisent avec de pompeux

  1. L’année suivante (1828), l’archevêque pria M. de Vatisménil de nommer l’abbé Lacordaire aumônier adjoint du collège Henri IV.