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une lettre chaleureuse d’un vieil ami de sa famille pour le président Riambourg[1], et son professeur de droit romain l’avait recommandé en outre à l’abbé Gerbet, correspondant de la société d’études de Dijon.

Pressé de se faire entendre, Henri Lacordaire accepta les premières causes qui vinrent s’offrir.

Il plaida cinq à six fois à la cour d’assises, au risque d’être cité devant le conseil de discipline, car il n’avait pas l’âge requis par les règlements.

Berryer l’entendit un jour, et s’appro-

  1. Il en reçut bon accueil et put entrer, grâce à son appui, chez M. Guillemin, avocat à la cour de cassation, puis un peu plus tard chez M. Mourre, procureur général.